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31/10/2010

Résoudre, simplement...

Problème de langage : la mode qui consiste à utiliser, depuis quelques années, de nouveaux mots ridicules et compliqués, souvent très longs et toujours horribles! Et si la solution était d'employer les mots existant déjà, justes et simples? Le vocabulaire français n'est-il pas suffisamment riche?

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Certains se gargarisent en prononçant le mot solutionner, par exemple. Quel charabia! Pourquoi ne pas dire, simplement, résoudre?

 

Au sujet de ce mot, voici ce qu'en dit le Dicomoche : " Une des plus belles réussites du causer moche de ces dernières années. Le long solutionner fait bien plus sérieux que le court résoudre, du moins dans l’esprit de ceux qui l’utilisent avec une componction pleine d’assurance. Avantage certain : c’est un verbe du premier groupe, donc facile à conjuguer. « Faut-il que je solutionne? » est plus facile à trouver que « faut-il que je résolve? ».
Avec de tels néologismes, on va arriver à solutionnement, solutionnementer, solutionnementationner, etc. On peut aussi imaginer dissolutionner (pour dissoudre), absolutionner, conclusionner... "

Source : http://www.dicomoche.net.



 

 

 

 

 

15/10/2010

Éponyme

Le mot éponyme est, de plus en plus souvent, employé à tort et à travers. Parfois, il est même confondu avec le mot " homonyme ".  Sa définition est pourtant simple : qui a donné son nom à.

Voici deux exemples d'une utilisation de ce mot à bon escient :

La déesse Athéna, éponyme de la ville d'Athènes.

Madame Bovary est l'héroïne éponyme du roman intitulé Madame Bovary (son nom sert de titre à l'oeuvre dont elle est l'héroïne). En revanche, Madame Bovary n'est pas un roman éponyme.

Le film de Louis Malle, Zazie dans le métro, est tiré du roman du même nom de Raymond Queneau. Ce roman n'est pas éponyme de Raymond Queneau.

L'album d'un chanteur, portant le nom de celui-ci, n'est pas un album éponyme.

05/06/2010

Féminisation à outrance des noms

Si certains noms de métiers, féminisés, ne choquent pas, il n'en est pas de même pour tous. En effet, le mot romancière, par exemple, sonne joliment à l'oreille. Mais féminiser à l'excès peut conduire à des néologismes aberrants comme professeure, écrivaine, auteure ou, pire! autrice.

Dirait-on la sapeuse-pompière? Non, ce serait ridicule. Idem pour la responsable d'une équipe sportive, que l'on n'oserait pas appeler l'entraîneuse. Et que dire de la maîtresse d'hôtel, nom tout aussi ambigu?

Il est préférable d'utiliser des noms épicènes. Exemples : la pianiste; la gynécologue; la juge.

Après tout, le masculin de sage-femme n'existe pas...