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20/04/2016

Les chiens ne font pas des chats

Expression : Les chiens ne font pas des chats

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"On hérite le comportement et les goûts de ses parents.

Origine  : sur un plan purement génétique, ce dicton est généralement vérifié. Quand bien même une souris éprouverait-elle une attirance féroce pour un éléphant au point de s'accoupler avec lui, il ne pourrait en aucun cas (à supposer qu'elle y survive) en naître un animal hybride, un souphant ou un éléris, ou un animal d'une des deux espèces. Ce qui est vrai entre une souris et un éléphant l'est également entre une mouche et un raton-laveur, hélas condamnés à ne pas avoir de descendance malgré l'envie qui les taraude, ou, dans le cas qui nous concerne, entre un chien et un chat. Mais s'il est vérifié en génétique, ce dicton est en réalité utilisé en application à des situations qui vont bien au-delà des choses innées. Ainsi, il peut être employé dans le cas où, par exemple : Un couple d'enseignants a des enfants eux-mêmes enseignants ; Enfants et parents raffolent des endives au jambon ou des merguez au barbecue Si, effectivement, on trouve parfois des dynasties de médecins ou d'acteurs ou des familles entières qui ne jurent que par les tripes à la mode de Caen[1] (même si l'inné n'y est pas forcément pour grand-chose), on veut aussi quelquefois faire dire à cette expression des choses nettement plus sujettes à caution comme "votre père est un truand, donc vous êtes un délinquant en puissance". [1] On peut toutefois facilement imaginer que le goût de Gaston Lagaffe pour la morue aux fraises ne lui a certainement pas été inculqué par sa mère.

Compléments : cette expression est à rapprocher de "tel père, tel fils" ou de "bon sang ne saurait mentir"."

Source : www.expressio.fr

30/03/2016

Sabrer puis sabler le champagne

Sabrer le champagne et sabler le champagne

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Ouvrir une bouteille de champagne et boire ce dernier pour fêter un joyeux événement

"Origine

Voilà encore une expression qui a brisé de nombreux ménages ou des amitiés vieilles de trente ans, chacun tenant à 'sa' vérité lorsqu'il s'agissait de savoir s'il fallait dire sabler ou sabrer le champagne.

La vérité m'oblige à dire que c'est le candidat qui a choisi sabler qui aura le droit de revenir en deuxième semaine, tout en ne niant pas à l'autre participant qu'il est tout à fait possible de sabrer le champagne avant de le sabler.

Pour évacuer le mauvais choix, disons que sabrer le champagne, c'est tout simplement en faire sauter le goulot avec un sabre ou un gros couteau (la technique est décrite ici Lien externe).
Ce qui est probablement un reste d'anciennes débauches militaires, est à la fois un bon moyen de perdre beaucoup de ce précieux liquide (qui jaillit de la bouteille ainsi martyrisée) et de se blesser avec des bords de bouteille coupants ou des morceaux de verre dans les flûtes, si l'opération est mal réalisée.

Maintenant que la vérité est rétablie, pourquoi 'sable'-t-on cet alcool à bulles ?

Cela date du XVIIIe siècle.
A cette époque, sabler, c'était "boire d'un trait" un liquide, principalement alcoolisé. Ce n'est qu'au début du siècle dernier que ce verbe n'a plus été utilisé qu'avec la boisson festive.
L'origine de ce 'sablage' d'une boisson viendrait (selon Furetière) d'une comparaison avec le fondeur qui, au XVIIe siècle, faisait couler très rapidement son métal en fusion dans un moule à base de sable fin, comme le buveur fait couler sa boisson au fond de son gosier."

Source : www.expressio.fr

27/01/2016

Dictée de Bruno Dewaele

Dictée du champion du monde d'orthographe Bruno Dewaele

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 C’est la faute à Voltaire !

Quelque désintéressées qu’aient pu sembler, en l’occurrence, ses motivations, on n’aura garde d’encenser le Projet Voltaire pour s’être impatronisé, il y a quelque trois ans et demi, sur Twitter. Voilà qui nous contraint depuis lors, au rythme ô combien exigeant du nycthémère, de nous lever avec les wyandottes pour affronter, au sein de phrases étonnamment tarabiscotées, force graphies quintessenciées. Heureusement que, pour oublier tout cela, nous nous sommes vu ménager quelques entractes bienvenus, à l’instar de cet affriolant et ébouriffant apéro… Mieux vaudrait, nonobstant, que l’amphitryon ne nous y versât ni curaçao ni caïpirinha : c’est qu’on aurait par trop l’impression de réviser !

Bruno Dewaele

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  • Quelque désintéressées : quelque est adverbe et invariable dans le tour d’opposition quelque… que quand, comme ici, il est suivi d’un adjectif.
  • on n’aura garde : n’avoir garde de signifie « s’abstenir soigneusement », « se garder de ». On veillera à ne pas oublier la marque de la négation !
  • quelque trois ans et demi : quelque est également adverbe et invariable quand il signifie « environ ». Quant à demi, il est invariable en nombre quand il suit le nom.
  • ô combien : pour renforcer que ou, comme ici, combien, c’est de cette interjection qu’il faut user, et non pas des homonymes oh ! ou ho !
  • nycthémère (n. m.) : durée de vingt-quatre heures, comportant un jour et une nuit.
  • wyandotte (n. f) : poule d’une race d’origine américaine.
  • quintessencié, e (adj.) : subtil, raffiné à l’excès.
  • nous nous sommes vu ménager : le participe passé ne s’accorde pas, son sujet n’étant pas en même temps celui du verbe à l’infinitif (ce n’est pas nous qui ménageons, on nous ménage).
  • entractes bienvenus: pas d’apostrophe au nom entracte, qui est en outre du genre masculin.
  • amphitryon (n. m.) : hôte, celui qui reçoit.
  • versât: subjonctif imparfait entraîné par le tour mieux vaut que au conditionnel présent.
  • on aurait par trop l’impression : phrase qui, cette fois, n’a plus rien de négatif !

 

Source : http://www.projet-voltaire.fr/blog/actualite/dictee-bruno...