20/04/2016
Les chiens ne font pas des chats
Expression : Les chiens ne font pas des chats
"On hérite le comportement et les goûts de ses parents.
Origine : sur un plan purement génétique, ce dicton est généralement vérifié. Quand bien même une souris éprouverait-elle une attirance féroce pour un éléphant au point de s'accoupler avec lui, il ne pourrait en aucun cas (à supposer qu'elle y survive) en naître un animal hybride, un souphant ou un éléris, ou un animal d'une des deux espèces. Ce qui est vrai entre une souris et un éléphant l'est également entre une mouche et un raton-laveur, hélas condamnés à ne pas avoir de descendance malgré l'envie qui les taraude, ou, dans le cas qui nous concerne, entre un chien et un chat. Mais s'il est vérifié en génétique, ce dicton est en réalité utilisé en application à des situations qui vont bien au-delà des choses innées. Ainsi, il peut être employé dans le cas où, par exemple : Un couple d'enseignants a des enfants eux-mêmes enseignants ; Enfants et parents raffolent des endives au jambon ou des merguez au barbecue Si, effectivement, on trouve parfois des dynasties de médecins ou d'acteurs ou des familles entières qui ne jurent que par les tripes à la mode de Caen[1] (même si l'inné n'y est pas forcément pour grand-chose), on veut aussi quelquefois faire dire à cette expression des choses nettement plus sujettes à caution comme "votre père est un truand, donc vous êtes un délinquant en puissance". [1] On peut toutefois facilement imaginer que le goût de Gaston Lagaffe pour la morue aux fraises ne lui a certainement pas été inculqué par sa mère.
Compléments : cette expression est à rapprocher de "tel père, tel fils" ou de "bon sang ne saurait mentir"."
Source : www.expressio.fr
12:59 Publié dans Animaux, Expression, Vocabulaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chien, chat
07/11/2010
Lettre de Chester, jack russell terrier
LETTRE D’UN CHIOT À SA MAÎTRESSE
Né sous le signe du Scorpion, le 17 novembre, précisément comme toi, je possède, ainsi que mes frères et sœurs venus au monde le même jour que moi, ton caractère passionné.
Appartenant à une famille de chiens de race, je n’en retire cependant aucune vanité. Entouré de l’affection des miens et choyé par toi, ma maîtresse bien-aimée, et tes amis, je suis aussi heureux que l’on pourrait souhaiter de l’être à tous les bébés chiens du monde entier. Conscient – et ravi – d’être un peu le chouchou de la bande, je te suis profondément reconnaissant, chère Maîtresse, de tous les soins que tu me prodigues avec amour. Merci aussi à Frederick qui m’accompagne régulièrement, lors de mes promenades quotidiennes.
Mes compagnons et moi-même gambadons avec joie dans le bel appartement spacieux. Parfois, bien sûr, nous aimerions tant pouvoir courir en plein air, sans entraves, sans laisse autour du cou, libres, quoi! Hélas, le voisinage ne nous le permet pas et je me suis même laissé dire qu’à cause de notre présence, tu devrais peut-être, bientôt, quitter cette jolie résidence!?...
Si tel était le cas, je te supplie, ma chère Maîtresse, de ne pas m’abandonner à d’autres nouveaux maîtres; s’il te plaît, garde-moi avec toi et ne me sépare pas des miens, au moment où je suis justement en train de m’épanouir, trottinant allégrement vers mes trois mois!
Et si nous étions vraiment obligés, malheureusement, de quitter notre lieu de séjour, épargne-nous de vivre confinés dans un appartement étroit, logis synonyme pour nous de prison.
Je souhaite ardemment que tu puisses enfin « dénicher » La jolie maison à la campagne, tu sais, La maison que tu décris si bien, La maison que je vois chaque nuit dans mes rêves, La maison qui enchanterait tes proches, La maison… Notre maison!
N’oublie pas : je t’aime.
Chester
12:50 Publié dans Animaux, Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lettre, écrits, nouvelle, littérature, chiot, chien, maîtresse, maison, race, jack russell terrier