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15/02/2015

Soi-disant

vocabulaire,soi-disantSoi-disant

La locution adjectivale soi-disant est invariable et signifie « disant de soi », autrement dit « qui se dit, se prétend »

Exemples :  

- Ces soi-disant policiers avaient de fausses cartes de police.

- La soi-disant comtesse n’avait aucun titre de noblesse.

Emploi fautif : soi-disant pour prétendu

On ne doit utiliser cette locution que pour des personnes susceptibles de parler et de dire quelque chose les concernant. On peut donc dire : « Le soi-disant avocat était un escroc », on ne peut dire : « La soi-disant broche en or n’était qu’un bijou de pacotille. » N’oublions pas non plus que soi-disant ne peut être employé que pour évoquer une personne qui revendique telle ou telle qualité, tel ou tel état, et non pour évoquer une personne à qui on les prête. Rappelons enfin que disant est invariable et que soi, pronom personnel, ne saurait être confondu avec son homonyme soit.

On dit

On ne dit pas

Un prétendu tableau de maître

 Le prétendu coupable était innocent,
celui que l’on accusait était innocent

Les soi-disant infirmières

Un soi-disant tableau de maître

 Le soi-disant coupable était innocent
 

Les soi-disantes infirmières

 Source : Académie française

15/01/2015

Empathie

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Définition d'Orthonet : Empathie : fait de ressentir les sentiments de l'autre
* des êtres liés par une empathie spontanée

07/07/2014

Vapote, vapoter, vapotage

vapoter,vapotageVapoter, sevrage en papotant

Par Nicolas Dufour

"Chaque jour de l’été, sans prétention, Le Temps déguste un mot de la langue française"

"La consécration aura été rapide. Apparus il y a quelques petites années, « vapoter » et ses déclinaisons entreront bientôt dans les Robert et Larousse, a-t-il été annoncé ce printemps. Avec une certaine promptitude, les dictionnaires reconnaissent une délicieuse, et pertinente, innovation dans le langage.

On lit sur la Toile que « vapoter » aurait émergé en 2008, lors d’une consultation en ligne. Le mot l’aurait emporté d’une courte tête sur « fluver » ou « smoguer ». En considérant ces concurrents, on comprend pourquoi le « vapotage » a gagné. Baigné d’une jolie auto-ironie de la part des anciens fumeurs de cigarettes qui tuent, ce mélange entre la vapeur et le papotage a pour lui une engageante légèreté. On vapote, on papote. Ce néologisme rend le sevrage tabagique presque frivole. Il fait songer à un interlude bavard, un jeu à fumée sucrée qui permet l’abandon de cette pourtant si délicieuse clope.

Mais vapoter est vite devenu une affaire sérieuse. C’est-à-dire polémique. Face aux tentations de certains gouvernements ou législateurs, soucieux d’encadrer une pratique jugée douteuse, néanmoins manifestement anodine, voici que s’élève une « initiative européenne pour le libre vapotage ». Il va falloir se battre pour avoir le droit d’émettre une brume trempée d’arômes alimentaires. Drôle d’époque. Revoilà nos petites saveurs, ruminées en vapotant, en espérant ne pas virer vaporeux."