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29/01/2011

Ne craquons pas!

Ne confondons pas ces différents mots! Nos nerfs pourraient craquer!

 

                       Craquant!    

                                          

craquant.jpg

 

(1)CRAC ! interj. XVe siècle, sous la forme crac crac. Onomatopée.
Bruit sec d'une brisure, d'une rupture, d'une déchirure soudaine. Quand j'ai versé l'eau bouillante, crac ! le verre a éclaté. Crac ! le tissu s'est déchiré. Subst. Un crac, un craquement. J'ai entendu un crac, c'était une planche qui se fendait. La branche céda avec un crac sinistre. Cric crac ! voir ce mot.
(2)CRACK n. m. XIXe siècle. Mot anglais, au sens de « exceptionnel, ce qui est digne d'éloges », déverbal de to crack up, « faire l'éloge de ».
 1. COURSES HIPPIQUES. Dans une écurie, poulain aux qualités exceptionnelles ; excellent cheval, favori au départ d'une course.  2. Par anal. Fam. Sportif qui se distingue dans sa discipline ou donne de grands espoirs. Une équipe de cracks. En course à pied, c'est un crack. Par ext. Personne qui excelle dans sa spécialité. C'est un crack au jeu d'échecs. En ce sens, il vaut mieux dire : as, champion.
(3)CRAQUE n. f. XVIIIe siècle. Déverbal de craquer au sens de « mentir ».
Pop. Menterie, vantardise, hâblerie par laquelle on tente de se faire valoir ou de se jouer de quelqu'un. Il nous a raconté des craques.
(4)CRIC CRAC ! interj. XVIe siècle. Onomatopée.
Bruit d'un mécanisme, d'une serrure. Subst. Le verrou fit cric crac. On entendit un cric crac répété.
(5)KRACH (ch se prononce k) n. m. XIXe siècle. Mot allemand.
Débâcle boursière, caractérisée par un effondrement des cours. Le krach de Wall Street en octobre 1929. Par ext. Le krach d'une banque, d'une entreprise, sa ruine subite.
(6)*KRAK n. m. XIIe siècle, crac. Emprunté de l'arabe karak, « château fort ».
Désigne une forteresse construite par les croisés en Palestine et en Syrie. Le krak des Chevaliers.


J'ajoute le mot CRASH n. m. Anglicisme (de l'anglais To crash, s'écraser). Atterrissage forcé d'un avion, train rentré.

20/01/2011

Rien moins que et rien de moins que

On ne doit pas confondre ces deux locutions, diamétralement opposées par le sens. La rien 2.jpgpremière signifie "nullement, en aucune manière, aucunement", la seconde veut dire, au contraire, "tout à fait, vraiment".

Source : Projet Voltaire

Exemples :

- Il vous traite comme un moins que rien et ne vous a même pas salué. Il n'est rien moins que poli. (Il n'est nullement poli. Il est tout, sauf poli.) ;

- Mozart n'était rien de moins que talentueux. (Mozart était vraiment talentueux. Le moins que l'on puisse dire est que Mozart était talentueux.)

À propos de la première, "rien moins que", notons que Grevisse et d'autres recommandent, sagement, d'"éviter une locution aussi ambiguë".

Source : Par amour de la langue française

 

 

 


18/01/2011

Tout à vous et toute à vous

tout.jpg

Quand l'adverbe "tout" précède un adjectif féminin commençant par un "h", il s'accorde avec lui si ce "h" est aspiré (toute honteuse). Sinon, il demeure invariable (tout heureuse).

Rappelons qu'un "h" aspiré ne supporte ni liaison ni élision (on ne dit pas "l'honte" mais "la honte").

La graphie "toute à vous" est réservée au langage de la passion, "tout à vous" ne dépassant pas le stade de la simple courtoisie. Les dames se garderont par conséquent de confondre l'une et l'autre formule... sous peine de se compromettre!

Source :Projet Voltaire

Exemples :

- La vendeuse dit à son client : "Je suis tout à vous, Monsieur." ;

- Le "Je suis toute à vous" de Mélanie enchanta le séducteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires

J'ai lu quelques commentaires sur ce livre en ligne et tout le monde met beaucoup, alors j'ai voulu le lire pour avoir une opinion!

Écrit par : Hoteles Andorra | 20/03/2011

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Quand l'adverbe "tout" précède un adjectif féminin commençant par un "h", il s'accorde avec lui si ce "h" est aspiré (toute honteuse). Sinon, il demeure invariable (tout heureuse).

Rappelons qu'un "h" aspiré ne supporte ni liaison ni élision (on ne dit pas "l'honte" mais "la honte").

La graphie "toute à vous" est réservée au langage de la passion, "tout à vous" ne dépassant pas le stade de la simple courtoisie. Les dames se garderont par conséquent de confondre l'une et l'autre formule... sous peine de se compromettre!

Source : Projet Voltaire

Exemples :

- La vendeuse dit à son client : "Je suis tout à vous, Monsieur." ;

- Le "Je suis toute à vous" de Mélanie enchanta le séducteur.