22/02/2011
J'aime la vie, de Christine Arnothy
Roman bouleversant décrivant la rencontre insolite d'un adolescent, Gabriel, avec Kitsch, jeune femme rebelle, aussi mystérieuse que fantasque et portant un lourd et douloureux secret.
Le père de Gabriel, homme fortuné, décide de confier l'initiation sexuelle de son fils unique à une dame raffinée et experte. Son ancienne amie, moderne entremetteuse à la manière de Madame Claude, porte son choix sur l'une de ses collaboratrices répondant au pseudonyme de Kitsch. Elle organise un rendez-vous entre cette dernière et Gabriel. Ce qu'il advient alors et que nous découvrons – étrange coïncidence ou destin? – chamboule complètement ce plan si bien élaboré...
Christine Arnothy, d'origine magyare, est devenue célèbre grâce à son premier ouvrage, autobiographique, intitulé J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir. De tous ses livres, J'aime la vie est mon favori.
21:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lecture, livre, roman, littérature, christine arnothy
12/12/2010
Nouvelle signée Christina
Cette nouvelle a été écrite un certain mois de juillet par Christina, adolescente de seize ans. Intitulée Adieu, Juillet!, elle narre un chagrin d'amour.
Adieu,
JUILLET!
Je sais qu’il m’a oubliée. Mais lui, est toujours présent dans ma mémoire.
Maintenant, étendue sur le sable, seule, sous le soleil insolent, je me souviens de lui.
C’était l’été dernier. Un an déjà. Il était ici, allongé à mes côtés. Hélas ! Aujourd’hui, la place est vide…
Comme nous avons ri! Il me disait : « Viens! L’eau est vachement bonne. » Il paraît qu’il n’aimait que moi, que j’étais unique dans son cœur, éternellement. Lui, répétait : « Ce que j’aime? L’été, le soleil sur ta peau bronzée, ta peau bronzée par le soleil, le ciel bleu, tes yeux bleus comme le ciel, le sable doré, tes cheveux dorés épars sur le sable…Quoi encore? Oh! Je ne sais pas. Nager peut-être, être avec toi, certainement; toi, par-dessus tout, ma petite sauvageonne. »
Moi, je répondais que j’aimais tout ce qui est l’été, et surtout lui, avec ses cheveux noirs de jais, évidemment ébouriffés, ses yeux également noirs, son corps brûlé par le soleil, ses pieds toujours nus et écorchés, pareils aux miens. J’aimais ses vieux blue-jeans, déchirés comme les miens.
Il aimait… J’aimais… Qu’aimions-nous? Le savions-nous, au juste? J’avais quinze ans, lui la vingtaine passée. Folle aventure! Mais nous aimions la folie! C’était il y a un an… L’hiver est passé par là. Nous avons déserté la plage. Le vent a éparpillé le sable. Le vent nous a séparés.
Il n’aime plus… J’aime toujours… Voilà que nous devenons différents.
L’hiver lui a fait oublier notre vie dorée. Mais moi, comment pourrais-je ne plus penser à lui? Comment, sous ce soleil éclatant, parmi ces rires trop joyeux qui me font saigner le cœur?
Il m’a quittée…Je suis désespérée…
Mais quoi! Il faut bien vivre!… C’est ce que disent les gens heureux.
L’été prochain, peut-être…
Christina
00:28 Publié dans Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : adolescente, amour, chagrin, adieu, juillet, été, christina, nouvelle, littérature, écrit
07/11/2010
Lettre de Chester, jack russell terrier
LETTRE D’UN CHIOT À SA MAÎTRESSE
Né sous le signe du Scorpion, le 17 novembre, précisément comme toi, je possède, ainsi que mes frères et sœurs venus au monde le même jour que moi, ton caractère passionné.
Appartenant à une famille de chiens de race, je n’en retire cependant aucune vanité. Entouré de l’affection des miens et choyé par toi, ma maîtresse bien-aimée, et tes amis, je suis aussi heureux que l’on pourrait souhaiter de l’être à tous les bébés chiens du monde entier. Conscient – et ravi – d’être un peu le chouchou de la bande, je te suis profondément reconnaissant, chère Maîtresse, de tous les soins que tu me prodigues avec amour. Merci aussi à Frederick qui m’accompagne régulièrement, lors de mes promenades quotidiennes.
Mes compagnons et moi-même gambadons avec joie dans le bel appartement spacieux. Parfois, bien sûr, nous aimerions tant pouvoir courir en plein air, sans entraves, sans laisse autour du cou, libres, quoi! Hélas, le voisinage ne nous le permet pas et je me suis même laissé dire qu’à cause de notre présence, tu devrais peut-être, bientôt, quitter cette jolie résidence!?...
Si tel était le cas, je te supplie, ma chère Maîtresse, de ne pas m’abandonner à d’autres nouveaux maîtres; s’il te plaît, garde-moi avec toi et ne me sépare pas des miens, au moment où je suis justement en train de m’épanouir, trottinant allégrement vers mes trois mois!
Et si nous étions vraiment obligés, malheureusement, de quitter notre lieu de séjour, épargne-nous de vivre confinés dans un appartement étroit, logis synonyme pour nous de prison.
Je souhaite ardemment que tu puisses enfin « dénicher » La jolie maison à la campagne, tu sais, La maison que tu décris si bien, La maison que je vois chaque nuit dans mes rêves, La maison qui enchanterait tes proches, La maison… Notre maison!
N’oublie pas : je t’aime.
Chester
12:50 Publié dans Animaux, Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lettre, écrits, nouvelle, littérature, chiot, chien, maîtresse, maison, race, jack russell terrier