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12/12/2010

Nouvelle signée Christina

Cette nouvelle a été écrite un certain mois de juillet par Christina, adolescente de seize ans. Intitulée Adieu, Juillet!, elle narre un chagrin d'amour.

 

 Adieu,

 JUILLET!

 Je sais qu’il m’a oubliée. Mais lui, est toujours présent dans ma mémoire.

 Maintenant, étendue sur le sable, seule, sous le soleil insolent, je me souviens de lui.

 C’était l’été dernier. Un an déjà. Il était ici, allongé à mes côtés. Hélas ! Aujourd’hui, la place est vide…

 Comme nous avons ri! Il me disait : « Viens! L’eau est vachement bonne. » Il paraît qu’il n’aimait que moi, que j’étais unique dans son cœur, éternellement. Lui, répétait : « Ce que j’aime? L’été, le soleil sur ta peau bronzée, ta peau bronzée par le soleil, le ciel bleu, tes yeux bleus comme le ciel, le sable doré, tes cheveux dorés épars sur le sable…Quoi encore?  Oh! Je ne sais pas. Nager peut-être, être avec toi, certainement; toi, par-dessus tout, ma petite sauvageonne. »

 Moi, je répondais que j’aimais tout ce qui est l’été, et surtout lui, avec ses cheveux noirs de jais, évidemment ébouriffés, ses yeux également noirs, son corps brûlé par le soleil, ses pieds toujours nus et écorchés, pareils aux miens. J’aimais ses vieux blue-jeans, déchirés comme les miens.

 Il aimait… J’aimais… Qu’aimions-nous?  Le savions-nous, au juste?  J’avais quinze ans, lui la vingtaine passée. Folle aventure!  Mais nous aimions la folie! C’était il y a un an… L’hiver est passé par là. Nous avons déserté la plage. Le vent a éparpillé le sable. Le vent nous a séparés.

 Il n’aime plus… J’aime toujours… Voilà que nous devenons différents.

 L’hiver lui a fait oublier notre vie dorée. Mais moi, comment pourrais-je ne plus penser à lui? Comment, sous ce soleil éclatant, parmi ces rires trop joyeux qui me font saigner le cœur?

 Il m’a quittée…Je suis désespérée…

 Mais quoi! Il faut bien vivre!… C’est ce que disent les gens heureux.

 L’été prochain, peut-être… 

 

                                                                Christina

 

 

 

 


 

 

10/03/2010

La petite culotte

Roman torride de Muriel Cerf, qu'André Malraux avait ainsi complimentée : " Vous possédez un don des dieux : le talent narratif. "

 

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« ..c'était un slip fendu aussi bien que le sabot du bouc ou la bourqâ d'une femme afghane...»

 

Au cœur d'un été caniculaire, abandonné par Ariane, son épouse, Gilles Morgenstern broie du noir.  En partant, la fugitive a emporté une culotte de soie blanche, cadeau qu'elle avait reçu de son dernier prétendant, avant son mariage avec Gilles. Or, elle a toujours refusé de porter cette pièce de lingerie fine devant son époux...