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05/02/2012

Veto

On peut souvent lire ou entendre l'expression : Opposer son veto. Il s'agit d'un pléonasme car le mot veto, d'origine latine, signifie littéralement : Je m'oppose.  L'expression correcte est : Mettre son veto ou : Opposer son droit de veto.veto,opposer,pléonasme

22/01/2012

L'étoile d'or, de Daniel Zufferey

Une étoile à six branches en or, un flacon de gaz mortels, tels sont les ingrédients du colis zuffereyetoile.jpgmeurtrier reçu par trois banquiers suisses à la retraite. Mort bien ironique pour ces anciens gardiens du trésor du Reich!

Et c'est bien sûr à Christophe Meyer, spécialiste des affaires gênantes, qu'on confie l'enquête. Mais cette histoire tombe très mal dans une Suisse où le fantôme de l'or nazi, sorti des limbes où d'aucuns l'auraient bien vu sombrer, divise la classe politique.

Alors, représailles de juifs floués de leur héritage, complot de l'extrême droite pour raviver les haines antisémites, ou vengeance personnelle? À l'ombre des montagnes helvétiques immaculées, les vieux démons n'ont pas fini de se réveiller...

L'Étoile d'or, Librairie des Champs-Elysées, Paris, 1998.

Source : culturactif


Né le 24 mai 1969 à Sion, Daniel Zufferey a vécu à Neuchâtel et à Montreux. Après avoir obtenu une maturité latin grec au Lycée-collège des Creusets à Sion, il entreprend de 1989 à 1991 des études de droit à l'Université de Genève puis des études de lettres à l'Université de Lausanne de 1991 à 1994. D.Z.jpg

Daniel Zufferey a été employé au département de l’information immédiate à la Radio Suisse Romande et comme journaliste stagiaire à La Presse Riviera / Chablais. Il fut aussi journaliste à L'Express à Neuchâtel. Il a également obtenu un certificat non professionnel de piano au Conservatoire cantonal de musique de Sion. Il se consacra au roman.

En 1998, il reçoit le Prix du roman policier du Festival Cognac pour L’Étoile d’or. Daniel Zufferey s'est donné la mort en janvier 2005.

Source : www.wikivalais.ch


Les trois autres livres que Daniel Zufferey a écrits sont :

- Douze ans de mensonge, 1998 ;

- Les entrailles du Christ-Roi, 1999 ;

- La mort en festival, 2004.


 
 
 
 
 






21/01/2012

Bleu Magritte, de Louise Anne Bouchard

Née à Montréal, Louise Anne Bouchard vit en Suisse depuis 1991. Elle est canado-suisse. En 1994, elle a obtenu le Prix Contrepoint de la Littérature Française pour La Fureur.

Voici ce que dit Ferenc Rákóczy à propos de son roman intitulé Bleu Magritte :couv_bouchard.jpg

Bleu Magritte raconte avant tout les amours enfantines de Douce, une petite Montréalaise, fille d’un criminologue, égarée dans l’Uccle, quartier chic à la lisière de Bruxelles, et qui pourrait bien être comme une sorte d’alter ego fictionnel de l’auteur. Au hasard d'une rencontre devant une vitrine, elle tombera amoureuse d'un garçon de son âge, qu'elle fréquentera neuf mois, le temps d'une gestation. Tout est toujours quête dans le regard de ces personnages pas si naïfs que cela au demeurant : quête de tendresse, de reconnaissance, d’un nouveau langage secret – celui des amoureux, qui échappe à tout dictionnaire. Comment ne pas se sentir proche de ces pages sur l'enfance, quand tout sonne si juste, si proche de l'émotion véritable?

En parallèle, on y propose une réflexion très pertinente sur le passage du temps, qui tamise les expériences et leur redonne une fraîcheur, une labilité, une transparence nouvelle dans la lumière du regard qui a su prendre le risque d’aimer. Il est un point nodal d’amour où présent et passé se confondent dans la conscience émerveillée. La trame romanesque de ce beau livre est excessivement prenante, et les figures centrales sont fulgurantes, inoubliables. Tout semble sourdre du dedans. Une écriture d’un classicisme exquis, un émerveillement des mots, une langue précieusement juste. Le discours amoureux y prend l’ampleur d’une métaphore de la force germinatrice, toujours en mouvement, comme un morceau de jazz très enlevé, comme les phénomènes de transe à travers lesquels l’écrivain prétend lire le monde, à la merci des évènements, et cependant toujours fidèle à elle-même et aux impératifs de son art.

Source : Ferenc Rákóczy


20:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)