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22/02/2011

J'aime la vie, de Christine Arnothy

Roman bouleversant décrivant la rencontre insolite d'un adolescent, Gabriel, avec Kitsch, littérature,livre,roman,christine arnothyjeune femme rebelle, aussi mystérieuse que fantasque et portant un lourd et douloureux secret.

Le père de Gabriel, homme fortuné, décide de confier l'initiation sexuelle de son fils unique à une dame raffinée et experte. Son ancienne amie, moderne entremetteuse à la manière de Madame Claude, porte son choix sur l'une de ses collaboratrices répondant au pseudonyme de Kitsch. Elle organise un rendez-vous entre cette dernière et Gabriel. Ce qu'il advient alors et que nous découvrons  – étrange coïncidence ou destin? chamboule complètement ce plan si bien élaboré...

 

Christine Arnothy, d'origine magyare, est devenue célèbre grâce à son premier ouvrage, autobiographique, intitulé J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir. De tous ses livres, J'aime la vie est mon favori.

11/04/2010

Roman avec cocaïne

Roman avec cocaïne, ouvrage sulfureux rédigé par un mystérieux

M. Aguéev

 

Découvert au début des années trente, ce chef-d'œuvre est d'abord intitulé Récit avec cocaïne. Il dégage un parfum de scandale et provoque un choc chez ses premiers lecteurs. On ignore toujours, aujourd'hui, si M. Aguéev est le véritable nom de cet auteur russe inconnu. Par certains côtés, il présente certaines similitudes avec Marcel Proust.

Cet ouvrage décrit la vie quotidienne de Vadim, adolescent tourmenté de seize ans et honteux de sa mère, très pauvre et qu'il juge un peu vieille (elle est presque sexagénaire). L'action se déroule à Moscou, au cours de la Première Guerre mondiale et jusqu'après la Révolution. Vadim est l'amoureux transi de Sonia, qui finit par l'éconduire. Ne se remettant pas de cette éviction, il noie son chagrin dans la vodka, puis goûte à la cocaïne. On assiste alors à sa descente aux enfers, sous l'empire de la dangereuse poudre blanche. Il cherche par tous les moyens à se procurer des roubles pour assouvir sa dépendance.

Il faut noter que la traductrice de ce roman, Lydia Chweitzer, a déclaré avoir eu beaucoup de peine à traduire le mot spécifiquement russe " toska ". Elle a employé le mot cafard, sans en être satisfaite pour autant.

Parmi les nombreuses citations de M. Aguéev, en voici une que j'ai relevée :

" La femme c'est comme le champage, froide elle enivre davantage, et dans un emballage français elle coûte plus cher. "

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10/03/2010

La petite culotte

Roman torride de Muriel Cerf, qu'André Malraux avait ainsi complimentée : " Vous possédez un don des dieux : le talent narratif. "

 

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« ..c'était un slip fendu aussi bien que le sabot du bouc ou la bourqâ d'une femme afghane...»

 

Au cœur d'un été caniculaire, abandonné par Ariane, son épouse, Gilles Morgenstern broie du noir.  En partant, la fugitive a emporté une culotte de soie blanche, cadeau qu'elle avait reçu de son dernier prétendant, avant son mariage avec Gilles. Or, elle a toujours refusé de porter cette pièce de lingerie fine devant son époux...