22/05/2011
Le correcteur, "travailleur de l'ombre"
Au sujet du correcteur, j'ai lu une note très intéressante de Pierre Assouline.
Les correcteurs sont un peu comme les petites mains qui œuvrent dans l'ombre, au sein des ateliers de couture.
Au cinéma, le générique cite tous ceux qui ont participé au film; le nom du correcteur, lui, ne figure jamais dans aucun livre, contrairement à celui du traducteur.
En qualité de correctrice, je suis aussi d'avis que « Les éditeurs reconnaissants et coopératifs pourraient signaler in fine le nom du correcteur de l’ouvrage. Non parmi les remerciements, rubrique souvent mal fréquentée, mais tout à la fin, aux côtés de l’imprimeur. »
16:47 Publié dans Livre, Orthographe | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : traducteur, pierre assouline, souvenirs de la maison des mots, éditions 13 bis, editions 13bis, livre, correcteur, auteur, éditeur, imprimeur
16/10/2010
Salon du livre francophone
Salon du livre francophone de Beyrouth
29 octobre - 7 novembre 2010
Source : http://www.promofair.com.lb/Promofair_II/events.aspx?EventID=58&PageID=41.
16:00 Publié dans Exposition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon, livre, francophone, beyrouth, littérature, roman, auteur
11/04/2010
Roman avec cocaïne
Roman avec cocaïne, ouvrage sulfureux rédigé par un mystérieux
M. Aguéev
Découvert au début des années trente, ce chef-d'œuvre est d'abord intitulé Récit avec cocaïne. Il dégage un parfum de scandale et provoque un choc chez ses premiers lecteurs. On ignore toujours, aujourd'hui, si M. Aguéev est le véritable nom de cet auteur russe inconnu. Par certains côtés, il présente certaines similitudes avec Marcel Proust.
Cet ouvrage décrit la vie quotidienne de Vadim, adolescent tourmenté de seize ans et honteux de sa mère, très pauvre et qu'il juge un peu vieille (elle est presque sexagénaire). L'action se déroule à Moscou, au cours de la Première Guerre mondiale et jusqu'après la Révolution. Vadim est l'amoureux transi de Sonia, qui finit par l'éconduire. Ne se remettant pas de cette éviction, il noie son chagrin dans la vodka, puis goûte à la cocaïne. On assiste alors à sa descente aux enfers, sous l'empire de la dangereuse poudre blanche. Il cherche par tous les moyens à se procurer des roubles pour assouvir sa dépendance.
Il faut noter que la traductrice de ce roman, Lydia Chweitzer, a déclaré avoir eu beaucoup de peine à traduire le mot spécifiquement russe " toska ". Elle a employé le mot cafard, sans en être satisfaite pour autant.
Parmi les nombreuses citations de M. Aguéev, en voici une que j'ai relevée :
" La femme c'est comme le champage, froide elle enivre davantage, et dans un emballage français elle coûte plus cher. "
16:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, lecture, livre, récit, littérature, roman, écrivain, ouvrage, chef-d'oeuvre, russe, aguéev, cocaïne, auteur