16/09/2011
Au temps (pour moi) ou autant (pour moi)
Quand doit-on utiliser "Au temps" et "Autant" ?
Lorsque l'on commet une erreur et que l'on désire se faire pardonner en l'admettant, on écrit : "Au temps pour moi" et non "Autant pour moi".
On emploie "Autant" s'il est question d'une chose ou d'une quantité identique et non d'une erreur. Par exemple : "Jean a des trésors d'ingéniosité ; Vladimir en a autant que lui." Ou : "Que de reproches! J'en ai autant à ton service."
Voici ce que dit l'Académie française :
"Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur – et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie."
Quant au Projet Voltaire, il indique ceci :
"Quand elle serait contestée par quelques francs-tireurs, la tradition veut que l'on écrive « Au temps ! » Il s'agirait en effet, à l'image de ce qui se fait à la caserne ou dans les salles de gymnastique, de revenir au temps précédent du mouvement pour le parfaire..."
La plaisanterie citée par le site Mon expression illustre parfaitement la différence entre "Au temps" et "Autant" :
"LE GARÇON DE CAFÉ : Pour Monsieur ?
PREMIER CLIENT : Un demi.
LE GARÇON : Et pour Monsieur ?
SECOND CLIENT : Autant pour moi (un demi)... Euh... Au temps pour moi ! Un café."
15:15 Publié dans Orthographe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au temps pour moi, autant pour moi, expression, vocabulaire, orthographe
15/09/2011
Liane de Pougy
Liane de Pougy
Courtisane, princesse et sainte
Biographie rédigée par Jean Chalon
Lorsque, en 1889, Anne-Marie Chassaigne arrive à Paris, la place compte déjà 80 000 filles qui, sans être célèbres, n'en sont pas moins publiques. Célèbre, la «dame Chassaigne», ainsi la désigne sa première fiche de police, le sera vite sous son nom de guerre, Liane de Pougy - «souple comme son prénom», s'émerveille la presse, tandis qu'elle se targue, dans son journal, d'être «Liane Ire». Avec Cléo de Mérode, Emilienne d'Alençon et quelques autres cocottes de haut vol, l'ex-épouse de l'enseigne de vaisseau Pourpe, laissé en rade à Toulon, sera l'une des «horizontales» les plus convoitées de la Belle Epoque. Courtisane croqueuse de fortunes, reçue - «à draps ouverts», le mot est d'elle - de Saint-Pétersbourg à Londres, elle fut auteur de romans saphiques et comédienne, dont on disait: «Elle joue mieux couchée que debout.» Jean Chalon raconte sa vie année par année - elle mourra en 1950, après être entrée dans le tiers ordre de saint Dominique - anneau par anneau - à 41 ans, elle épousera le prince Ghika, de quinze ans son cadet - amant par amante, du vieux Meilhac, le librettiste d'Offenbach, à la jeune Natalie Clifford Barney, la «Sapho de Washington»; ami par ami enfin, de Jean Lorrain à Jean Cocteau et Max Jacob.
Source : L'Express
18:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liane de pougy, jean chalon, prince ghika
04/09/2011
Orthographe et enseignants
L'heure de la rentrée a sonné. Et c'est sans surprise que l'on apprend que même les enseignants ont d'importantes lacunes en orthographe, grammaire et syntaxe. Dans ces conditions, il n'est guère étonnant que les élèves ne brillent pas en français...
19:14 Publié dans Orthographe, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fautes d'orthographe, profs, enseignants