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Deux mots homophones : héros et héraut

Un héros est un demi-dieu. Ce mot désigne l’acteur principal d’un roman ou d’un film, ou encore un homme qui se distingue par un comportement idéal ou un acte de bravoure extraordinaire.

Un héraut est un officier d’armes chargé de faire des déclarations importantes ou de porter des messages de grande valeur.

Deuxième ou second?

Ces deux mots ont la même signification : qui vient après le premier. Le mot deuxième s’emploie lorsque l’énumération comporte plus de deux éléments et le mot second est utilisé lorsqu’elle n’en contient que deux.  Exemples : le deuxième de ses cinq enfants; la seconde moitié; le Second Empire.

Questions de h

On distingue le h aspiré du h muet par le fait que le premier ne permet ni l’élision ni la liaison, alors que le second permet les deux et ne se prononce pas. Exemples de h aspirés : la hache; les haricots. Exemples de h muets : l’hiver; les hommes.

Coupure en fin de ligne (et non césure, mot qui serait, ici, impropre)

Au moins un mot (deux homographes, exactement) doit être coupé de manière différente, selon son sens : malaise. Quand il désigne un embarras, une gêne, il se coupe ainsi : mal-aise. Quand il indique l’origine d’une personne ou d’une chose, on le coupe de cette façon : ma-laise.

Béni(e) ou bénit(e)?

Le mot béni(e) est le participe passé du verbe bénir, employé pour évoquer la bénédiction de Dieu ou d’un représentant religieux sur les personnes. On l’emploie aussi, dans un sens figuré et comme adjectif, pour parler des choses.

Exemples : le Pape a béni la foule; la journée où ils se sont connus est bénie des dieux.

Quant au mot bénit(e), c’est un adjectif utilisé pour indiquer que des choses ont été consacrées par un représentant religieux, selon un rituel.

Exemples : on trouve de l’eau bénite dans les églises; cette lettre est du pain bénit (sens figuré qui signifie : cette lettre tombe à point).