Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/05/2012

L'Effet Popescu

Ce récit est un véritable régal. La romancière Louise Anne Bouchard y témoigne delouise anne bouchard son immense admiration pour l'écrivain Marius Daniel Popescu.

"L'Effet Popescu ce n'est pas une lettre d'amour, c'est de l'amour à la lettre."  Cécile Coulon

En voici un extrait :

 "Les échotiers, nombreux et malveillants, ne sont pas souvent tes amis. Mais j'ai un scoop pour eux, dans ma tête de visionnaire qui a trop souvent passé pour celle d'une hôtesse de l'air : une fois, c'est bien possible et pour sûr, que le Nobel, ce soit toi. Si le délirium ne te passe pas sa camisole de force avant, bien entendu.

             Tu dois penser que cela ressemble à une lettre d'amour, mais tu n'y es pas du tout : c'en est une. Réfléchie. Soupesée. Ciblée. Que ceux qui la lisent en soient un minimum avertis. D'une femme à un homme. D'une sœur à un frère. D'une mère à son fils. D'une fille à son père. D'une reine à son roi. D'une égarée à un écorché. D'une malmenée à un tiraillé. D'une survivante à un rescapé. D'une amoureuse à un blessé. D'une dame à son fou. D'une étrangère à un autre. De moi à toi. Ça a le mérite d'être clair, non?" 

 

 

08/01/2012

Les Couleurs de l'hirondelle

marius daniel popescu,romanRoman écrit par Marius Daniel Popescu, né en 1963 à Craiova, en marius daniel popescu,romanRoumanie comme Cioran et Istrati. Il étudie la sylviculture à Brasov. Installé à Lausanne, en Suisse, depuis 1990, il gagne sa vie comme chauffeur de bus aux Transports publics lausannois depuis 1991.

Il a reçu le Prix Robert Walser 2008 pour son roman intitulé La Symphonie du loup.

Talentueux, il ne connaissait pas un mot de français en arrivant en Suisse romande. C'est pourtant dans cette langue qu'il écrit.

Voici un court extrait des Couleurs de l'hirondelle :

 « Tu vas voir ta mère morte et tu la regardes dans ta mémoire comme elle était debout dans l’allée où tu l’as vue en vie pour la dernière fois, elle s’appuie sur une canne en bois et elle est en larmes, tu repars à l’étranger où tu travailles... »

Ce qu'en disent les Éditions Corti :

Les Couleurs de l’hirondelle est un récit en noir et blanc, avec une tache rouge sous la gorge ; un livre vrai comme un tirage argentique des années soixante, celles de l’enfance du narrateur, revenu au pays de la dictature du parti unique (naguère) pour enterrer sa mère. Ou plutôt, pour prendre, physiquement, livraison de son corps nu, dans une morgue qui témoigne, en elle-même, de la corruption toujours à l’œuvre et plus forte que tout, malgré les régimes et les temps qui passent. Il y aura d’autres allers et retours : entre Bucarest et Lausanne jamais nommées – pas davantage que l’hirondelle –, entre le père et sa fille de onze ans, née à l’étranger, qui seule lui transmettra la clé d’une possible réconciliation avec la petite ville natale. Au cœur du livre, le jeune homme « sorti du rang » prend son tour de garde sur le toit plat de la Maison des Étudiants, d’où il vit la chute du dictateur comme une délivrance et comme une mascarade. Un avenir radieux le démentira-t-il jamais ?